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Action incitative FIABLE : juin 1997 - juin 1999. Aladin (UR Rennes), Euréca (UR Lorraine), Prisme (UR Sophia Antipolis) et Safir (UR Sophia Antipolis) ; deux équipes extérieures à l'INRIA : LIP6-CHPV (Université Pierre et Marie Curie, Paris) et LIP-SAAO (ENS-Lyon).
L'action FIABLE propose d'étudier les méthodes et techniques permettant la réalisation d'un logiciel pour garantir la fiabilité des résultats dans deux domaines du calcul scientifique :
Une action incitative baptisée MIO (Mode inverse opérationnel) a débuté en juin 1997. Elle a pour but de développer de nouveaux algorithmes de Différentiation Automatique en mode inverse et de les implémenter dans Odyssée. Elle regroupe Isabelle Charpentier (Projet IDOPT - Grenoble), Alain Deutsch (Projet PARA - Rocquencourt), Christèle Faure (Projet SAFIR - Sophia Antipolis), Jean Charles Gilbert (Projet PROMATH - Rocquencourt), Laurent Hascoët (Projet SINUS - Sophia Antipolis), Yves Papegay (Projet SAFIR - Sophia Antipolis), François Xavier Le Dimet (Projet IDOPT - Grenoble).
Odyssée génère automatiquement des codes adjoints qui sont malheureusement beaucoup trop gros (en espace mémoire utilisé). L'utilisation d'Odyssée pour générer un code adjoint a été validée sur un code météorologique appelé Meso-NH. Le code a été généré automatiquement (mode inverse) puis modifié à la main. Ce travail a pris trois mois au lieu d'un an voire plus si il avait fallut écrire le code à la main.
De ce travail réalisé par Isabelle Charpentier et Mohammed Ghemires il nous faut maintenant extraire des méthodes généralisables à un code quelconque. La différence essentielle entre le code généré automatiquement (code 1) et sa version finale (code 2) est que le code 2 se compose de deux parties. La première calcule toute la fonction et effectue les sauvegardes de l'état (ensemble des variables modifiées à chaque pas de temps). La deuxième calcule les dérivées en restaurant l'état et en faisant du recalcul sur les variables locales. Dans le code généré automatiquement l'inverse de chaque routine effectue sauvegardes et recalculs. Cette stratégie est maintenant testée sur la maquette THYC1D (code d'EDF) qui n'a pas les spécificités des codes météorologiques. Si cette stratégie s'avère intéressante, elle sera automatisée : définition de l'état à sauver, découpage des unités.
GDR AMI (Algorithmes, Modélisation et Infographie), participation à deux groupes de travail (polynômes et déduction en calcul formel).
Jean-Paul Cardinal, université de Toulouse. Collaboration avec B. Mourrain sur les matrices structurées et les méthodes itératives pour la résolution d'équations polynomiales en une variable.
Nous avons organisé à Sophia Antipolis la réunion de la fin de la première année, en mars 1997, suivie par l'évaluation du projet.
Le projet européen Esprit 24.969 (Task 3.2, Multimedia Standards) OpenMath: Accessing and Using Mathematical Information Electronically a pour but la définition d'un standard pour la communication d'objets mathématiques et la réalisation d'un certain nombre d'applications utilisant ce standard. Parmi ces applications, il est prévu des outils de consultation de documentations techniques et de bases de données d'articles mathématiques, des versions des systèmes de calcul formel Axiom et GAP utilisant OpenMath et des logiciels pour l'enseignement à distance.
Nos partenaires sont NAG (fournisseur de logiciel pour le calcul scientifiques, coordonnateur du projet, Grande Bretagne), Springer-Verlag (éditeur scientifique, Allemagne) et RIACA (Research Institute for Applications of Computer Algebra, Pays-Bas). Les partenaires associés sont OVE Interactive (société spécialisée dans les services World Wide Web et Internet, France), Stilo Technology, Ltd. (société spécialisée dans les outils de gestion de documents électroniques, Grande Bretagne), Trinity College (Dublin, République d'Irlande) et les universités de Bath et St. Andrews (Grande Bretagne).
SAFIR intervient dans la définition d'OpenMath, dans la conception et l'écriture des bibliothèques (en C, Java et Aldor) et dans l'activité sur les bases de données mathématiques. Le projet a commencé en septembre pour une durée de trois ans.
SAC (Symbolic and Algebraic Computation), réseau européen HCM, de janvier 1995 à janvier 1998. Son but principal est de constituer le cadre dans lequel les activités diverses de Calcul Formel en Europe s'intègrent.
Stephen Watt et Stéphane Dalmas sont membres du groupe de travail HTML-Math du World Wide Web Consortium. Le but de ce groupe de travail est de proposer une extension de HTML pour l'affichage des formules mathématiques qui puisse être utilisée pour l'enseignement et l'édition scientifique, qui puisse permettre l'interaction avec d'autres applications (comme des systèmes de calcul formel), la synthèse vocale et une conversion relativement automatique des formats existants (principalement TeX).
Le résultat, MathML (pour Mathematical Markup Language) ne sera pas à proprement parler une extension de HTML, mais une application xml. L'intégration aux documents html se fera par des mécanismes ad hoc en attendant le support général de XML.
Un premier document définissant MathML a été rendu public au mois de juillet pour recueillir les commentaires des utilisateurs potentiels. La première proposition officielle devrait être soumise à l'approbation des membres du Consortium avant la fin de l'année.