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Le LHPC (Laboratoire pour les Hautes Performances en Calcul) est un laboratoire commun de recherche sur les ordinateurs massivement parallèles et le calcul à haute performance créé entre l'INRIA (projet ReMaP), l'ENS Lyon, le CNRS et la société MATRA Systèmes & Information (MS&I). Il s'appuie sur le contrat de plan état-région avec la Région Rhône-Alpes. Le LHPC a été officiellement inauguré le 2 décembre 1996.
La vocation du LHPC est d'être un centre de compétence dans le domaine du calcul massivement parallèle et de réunir des partenaires d'origines variées autour d'un projet académique et industriel aux larges ambitions.
Les objectifs du LHPC peuvent se résumer selon 4 axes principaux :
Cette plate-forme est extensible, évolutive et modulaire. La principale conséquence de telles caractéristiques est de pouvoir adapter les besoins de calcul de l'utilisateur avec un rapport prix/performance au moins dix fois meilleur par rapport aux solutions traditionnelles tout en conservant l'extensibilité de la machine et la pérénnité des développements.
Les deux plate-formes actuelles du LHPC sont une machine Capitan (la dernière configuration comporte 16 processeurs SPARC, 16 processeurs PowerPC et 12 processeurs SHARC DSP) et une pile de PC (12 Pentium, un réseau Myrinet, intégrés dans une machine transportable).
Trois collaborations très importantes sont représentatives de l'ouverture et de l'envergure internationales du LHPC :
Démarré en juillet 1993, pour une durée de 5 ans, EuroTOPS (European Toolset for Open Parallel Systems) est financé par le ministère de l'Industrie. Ce projet regroupe une dizaine de partenaires européens dont 4 français : le LIP (ReMaP), MS&I, Simulog et ESI.
Son objectif est de définir des méthodologies de programmation, de réaliser un environnement de programmation parallèle portable et ciblé vers les langages Fortran et C++ de Haute Performance (HPF et HPC++) et des outils d'aide à la parallélisation pour calculateur parallèle MIMD, portable.
Ce projet vient de terminer avec succès sa quatrième année avec la finalisation de nouveaux outils, conçus en collaboration avec les utilisateurs, pour la parallélisation et le portage d'applications sur plate-forme parallèle. Les outils sont bâtis sur les standards de communication PVM et MPI et sont capables de supporter une plate-forme hétérogène de processeurs.
Il faut enfin souligner notre collaboration avec Simulog pour l'ajout de nouvelles fonctionnalités au logiciel PARTITA. Cette collaboration a été rendue possible par l'octroi d'une bourse de la région Rhône-Alpes à P.-Y. Calland.
Le TTN ProHPC est l'un des 20 Centres (Noeuds) de Transfert de Technologie (TTN) sélectionnés par la Commission Européenne. Le principal objectif de ces centres de transfert est d'aider les entreprises, en particulier les PME, à intégrer la technologie ``HPCN'' (High Performance Computing and Networking) en offrant de ressources matérielles, humaines.
Le LIP (ReMaP) est le coordinateur de ce Centre de Transfert de Technologie, dont les trois autres partenaires sont MS&I, Simulog et l'IRISA.
En France, le TTN ProHPC :
32 partenaires sont impliqués dans ce centre au sein des 10 projets de transfert associés :
Les membres de ReMaP sont fortement impliqués dans la coordination du centre et dans les transferts au sein de plusieurs projets associés dont les suivants.
Le premier objectif est de sensibiliser les PME de la région Rhône-Alpes. Une campagne d'information est en cours avec l'édition de la ``Lettre ACRA''. Ce bulletin d'information est également disponible sur le serveur web ProHPC. Des présentations de transferts et des formations gratuites sont organisées.
D'autre part quatre études de faisabilité sont financées par ce projet PHPC-ACRA : analyse paramétrique en simulation (CADOE), simulation de flux logistique (ORTEMS), simulation de corps articulés (Solid Dynamics), traitement d'images d'usure des textiles (ITF).
Cette activité tend à modéliser et à implémenter un logiciel parallèle traitant de l'atténuation en temps-réel du bruit périodique dans des endroits clos tels que les avions, les automobiles ou bien les usines, provenant des systèmes de climatisation d'air ou de propulsion. Le but est de permettre le développement d'une nouvelle génération de produits, utilisant un système multiprocesseur pour une meilleur efficacité dans la réduction en temps-réel du bruit et des vibrations.
Le but de ce projet est de construire un serveur parallèle d'images médicales, permettant la consultation par informatique de dossiers médicaux par des médecins dans un environnement hospitalier. Le projet MBASE doit permettre de définir en coopération avec les médecins la meilleure plate-forme parallèle adaptée à la gestion multi-requêtes de larges base d'images radiologiques. Il doit permettre également de mieux définir les situations cliniques et les services hospitaliers accessibles par cette nouvelle technologie.
Grâce à l'emploi de techniques HPCN, le démonstrateur va permettre de prendre en compte de façon industrielle la dynamique des matériaux. Les cas réels pourront être traités en intégrant le facteur d'amortissement qui est décisif pour les plastiques par exemple.
Cette collaboration a été initiée par le projet PARANDES en 1995. Financé par la Commission Européenne, ce projet a permis d'équiper l'université du Chili d'une machine Capitan et d'organiser des cours de formation au parallélisme.
Des travaux de recherche sur des outils et algorithmes parallèles, ainsi qu'une participation aux portages de plusieurs applications ont été réalisés et sont encore en cours. Cette collaboration obtient maintenant le soutien de la Commission Européenne (projet PARALIN), de deux associations France/Chili (ECOS/CONICYT) et du ministère des affaires étrangères (PARACHUTE).
La collaboration initiale LIP/université du Chili s'est largement ouverte. D'une part un étroit partenariat s'est développé avec l'Espagne et d'autre part les activités de ReMaP sont devenues très importantes en Amérique Latine. Ainsi les derniers projets impliquent plusieurs partenaires universitaires et industriels, au Chili et en Uruguay.
Les deux principales applications en cours concernent les problèmes d'énergie électrique et d'extraction de minerais.
Le projet Promath (INRIA Rocquencourt) est également impliqué dans PARALIN.