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On peut dégager plusieurs tendances dans l'évolution de ce domaine qui motivent directement le travail de recherche du projet M3N :
D'une part, les équations utilisées font de plus en plus appel à des modélisations physiques ou chimiques fines et multiples. Ces nouveaux modèles sont utilisés dans les secteurs de haute technologie (spatial, semiconducteurs, traitement de surface, science des matériaux), dans le développement et l'interprétation de modèles de base en physique et en chimie, et dans le milieu biomédical. Ils font leur apparition dans de nouveaux secteurs tels que la microélectronique. Leur maîtrise conditionne souvent le succès des grands projets technologiques du futur.
D'autre part, on assiste à une révolution sur les méthodes de travail. Les équipes de conception doivent aboutir vite à des produits finis, concurrentiels et fiables. Il leur faut donc savoir modéliser, mais aussi intégrer et identifier des modèles multiples, optimiser, valider et gérer les acquis. Ces équipes de conception ont donc besoin à la fois de modèles numériques, de mailleurs adaptatifs, de solveurs puissants, d'estimateurs d'erreur, d'optimiseurs, tels que les étudie le projet M3N.
Ceci explique les nombreux contacts et contrats que le projet
maintient avec le monde automobile, nucléaire, aérospatial, ou
avec le secteur électronique. A titre d'exemple, on peut citer
les partenariats avec le CEA, le CNET, Dassault-Aviation,
Michelin, PSA, ou Valéo.