Avant-projet Hipercom
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La norme HIPERLAN type 1 a été promulguée à la
fin de 1996 et les standards de conformances sont en cours
d'enquête publique. La norme HIPERLAN (ETS 300 652) spécifie
complètement un réseau sans fil de type Ethernet (couches MAC et
physique) et fixe également les bandes de fréquences réservées à
cet usage exclusif (5,2 GHz). L'exploitation de ces bandes se
fera sans licence. L'équipe HIPERCOM a fortement contribué à la
définition du protocole d'accès et de routage de la norme
HIPERLAN dans le cadre du projet européen LAURA. En particulier
elle a proposé au comité de normalisation de l'ETSI les systèmes
d'accès basés sur le signalement actif qui ont été adoptés par le
comité après les avoir adaptés à la bande HIPERLAN. Le
signalement actif permet un accès très performant à la bande
radio grace à l'usage d'émissions préalable sans données. En
outre le protocole englobe de manière naturelle des priorités
d'accès qui permettent aux réseaux HIPERLAN de gérer des trafics
multimedia. L'équipe HIPERCOM de concert avec le projet REFLECS,
ont aussi défini le protocole de routage interne de la norme
HIPERLAN.
Participants : Philippe Jacquet , Cédric Adjih , Paul
Mühlethaler
À l'actif d'HIPERCOM on trouve l'adoption par le comité de
normalisation IEEE 802.14 d'une version du protocole en arbre
pour le protocole d'accès à la voie montante du câble que nous
proposions en commun avec d'autres compagnies comme IBM. Cette
nouvelle version du protocole en arbre a été conçue pour faire
face aux importants délais de propagation des signaux dans les
réseaux câblés urbains. Nous avions imaginé cette version lors de
nos travaux sur les réseaux à très hauts débits. La participation
à ce comité de normalisation dans le cadre du projet MulticablE
(en commun avec le projet Algorithmes) nous a permis de raffiner
nos anciennes analyses et de consolider les principes de
performances des protocoles en arbres. Le domaine des réseaux sur
câble, d'après les experts, serait appelé à une forte croissance
dans les années à venir.
Participants : Philippe Jacquet , Paul Mühlethaler , Amir
Qayyum
Un modèle fin de simulation a permis de mettre en évidence les
qualités du signalement actif et l'amélioration des performances
qu'apporte cette technique par rapport au schema classique CSMA
avec back-off. Nonobstant les problèmes d'overhead, la simulation
permet de mettre en évidence la supériorité de la technique du
signalement actif. Ce travail a fait l'objet d'une publication.
Participants : Philippe Jacquet , Paul Mühlethaler , Ahmad
Raza
Un réseau sans fil ad-hoc est un réseau créé de toute
pièce par l'association temporaire de mobiles communicant par
radio et ne nécessitant d'infrastructures pré-existantes, comme
un réseau cablé. Si les dimension du réseau ad-hoc dépasse la
portée d'une émission radio, il faut recourir à un algorithme de
routage interne. La mise en oeuvre d'un tel algorithme est
délicate et il importe de tenir compte des aspects dynamiques de
réseau. À partir d'un algorithme proposé par le Dr. Corson, nous
avons conçu et étudié des versions optimisées qui ont été
évaluées. Les gains obtenus sont très significatifs puisque, dans
le cas de grands réseaux, plus de 50 % des paquets échangés lors
d'un changement topologique peuvent être économisés tout en
gardant un résultat final identique. Ce travail a fait l'objet
d'un rapport de DEA et doit être présenté en comité Monet de
l'IETF.
Participants : Paul Mühlethaler , Olivier Simon
L'étude d'une technique basée sur le mélange d'algorithmes EDF
(Enlist Deadline First) et d'ordonnancement à priorité fixe a mis
en évidence de bonnes performances. Le routage multichemin a fait
l'objet de travaux préliminaires.
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