Précédent : Actions industrielles
Remonter : Projet CODES, Codage et cryptographie
Suivant : Diffusion des résultats
Collaboration scientifique et échanges se sont poursuivis en 1996, avec les organismes d'enseignement et/ou de recherche. Les lieux de rencontre sont les groupes de recherche de type CNRS, les différents séminaires et l'activité au sein des écoles doctorales.
Le projet entretient des liens privilégiés avec les Universités de Caen, Limoges, Paris 6 et Toulon grâce à l'action des chercheurs extérieurs du projet issus de ces universités. Les chercheurs extérieurs sont tous habilités à diriger des recherches, interviennent dans diverses écoles doctorales et animent des séminaires. Ils soutiennent notre politique d'ouverture vers les universités.
Notre collaboration scientifique, avec nos chercheurs extérieurs, a aussi pour objectif d'accroitre notre domaine de compétences en mathématiques. Nous avons besoin de spécialistes en théorie de groupes finis (T. Berger) en théorie algébrique des nombres (F. Laubie) et en géométrie algébrique (D. Le Brigand). Ceci se concrétise par des travaux en commun ou des co-directions de thèses. C. Carlet et D. Le Brigand, qui résident à Paris, peuvent diriger des stages ou des thèses au projet (ainsi la thèse de G. Haché, dirigée par D. Le Brigand).
Pour développer ses thèmes de recherche sur les courbes et sytèmes algébriques, le projet entretient des contacts étroits avec l'équipe de D. Lazard pour le calcul formel. D'autre part D. Le Brigand (université Paris 6), chercheur extèrieur au projet, a dirigé la thèse de G. Haché, boursier INRIA.
Le projet participe à deux groupements de recherche nationaux :
L'intérêt de ces groupes de travail, qui ont fait l'objet d'un
appel d'offre, est de regrouper la communauté nationale des
chercheurs relevant d'un même thème scientifique. La prochaine
réunion est prévue en février prochain.
Le projet entretient des relations suivies avec la DRET. Tous
les membres du projet CODES participent activement au
séminaire de codage de la DRET, qui a lieu une fois par
mois. Le but de ces réunions est d'entretenir des échanges
scientifiques entre les chercheurs et les ingénieurs, et aussi
entre les représentants des secteurs publiques et
industriels.
Le séminaire est organisé par Jean-marc Couveignes, pour la DRET,
et par P. Charpin et S. Harari (pour la communauté des
chercheurs).
Les autres séminaires auxquels participent régulièrement les membres du projet sont ceux de : l'ENST (G. Cohen), l'ENS-Ulm (J. Stern), le GECT de Toulon (J. Wolfmann), du département de mathématiques de Limoges (T. Berger) et l'INRIA (projet CODES).
P. Charpin est membre du jury de ``1997 IEEE-IT Paper award'', et du comité scientifique de Mediterranean Workshop on Coding and Information Integrity (Israel, octobre 97). S. Harari est membre du comité scientifique de Cryptography and Coding (Angleterre, décembre 97).
P. Camion et P. Charpin sont tous deux auteurs d'un chapitre pour le Handbook of coding theory, ouvrage édité par V. Pless, W.C. Huffman et R.A. Brualdi [1,2].
Aquarelle est un projet européen (section IE-2005) visant à homogénéiser les ressources culturelles actuellement existantes (tableaux, manuscrits, photographies ...). Ces ressources appartiennent aux institutions représentées par les différents partenaires culturels. Le but est de présenter à l'usager un système global de découverte et de recouvrement de documents, éventuellement répartis sur des serveurs différents. Dans ce système, les institutions culturelles diffusent des ``imagettes'' (vignettes) ou des images moyenne résolution, dont la valeur n'est pas nulle.
Les partenaires culturels ont demandé que soit mise en place une protection de ces images. La solution envisagée repose sur la technique du filigrane, une ``marque'' invisible incrustée dans l'image, d'une manière secrète. Si l'image est utilisée frauduleusement, l'ayant-droit peut attester qu'il est bien propriétaire de l'image.
Du point de vue technique, il s'agit d'un problème de traitement du signal. Une collaboration est établie avec l'équipe TELE, de l'Université Catholique de Louvain (UCL). L'algorithme proposé par UCL est très performant du point de vue de l'invisibilité et de la robustesse à la compression, la contrepartie étant qu'il n'incruste en réalité qu'un seul bit d'information dans l'image (l'image est-elle marquée ou non ?). L'algorithme est paramétré par une clé, dont la connaissance est nécessaire pour vérifier l'existence de la marque.
Le projet CODES a dégagé les fonctionalités que peut offrir un tel algorithme. Nous proposons de mettre en place un tiers de confiance qui sert de serveur de clés et de vérificateur, qui transmet aux propriétaires des images des clés de marquage. Une fois la clé obtenue, le propriétaire peut marquer l'image qu'il souhaite diffuser. En cas de litige, le serveur de clés peut vérifier la présence de la marque, en utilisant la clé correspondante à l'image. Le protocole d'échange de clés repose sur la méthode de Diffie-Hellman. Ce protocole est baptisé le protocole DHWM (Diffie-Hellmann for Watermarking): grâce aux propriétés du protocole de Diffie-Hellmann, il n'est pas nécessaire d'établir une ligne sécurisée, et le nombre de transfert d'images est réduit [18] (voir rapport complet dans [49]). C'est D. Augot qui est responsable de cette action. La réalisation est due à D. Augot et C. Fontaine. Plusieurs acticles sont en préparation.
D'autre part, le projet a accueilli, pour de courtes durées, en 1997 :