Projet Codes

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A la poursuite
des actions en cours, contrat DRET, collaboration COGENIT et
contrat européen Aquarelle (voir §
), il faut
ajouter une étude qui s'intitule Analyse de trains
binaires, en partenariat avec Thomson-CSF. Antoine Valembois
est financé par une bourse DGA sur ce projet depuis octobre 97.
Responsable: Pascale Charpin. Il
s'agit d'une action de recherche fondamentale qui fait suite à
l'étude intitulée recherche mathématique et algorithmique en
vue d'applications en cryptographie -- menée par M.
MINOUX, conseiller scientifique à la
DRET, en 93-94.
Un contrat a été signé en Avril 96, liant la DRET et l'INRIA
(projet CODES) pour une étude de deux ans.
L'étude portera sur deux classes de Codes remarquables,
tant au niveau théorique qu'applicatif : les Codes de
Reed-Muller et les codes de Goppa. Un rapport préliminaire a été
remis en avril [52].
Réalisation d'un PCBL, 97-99.
Responsable: Nicolas Sendrier.
La société COGENIT a répondu en 1996 à un appel d'offre de
l'ANVAR, en proposant la réalisation d'un "Paquetage
Cryptographique de Base Logiciel (PCBL). Le dossier, qui
prévoit la participation de l'INRIA comme expert, a été accepté
fin 96. Dans le cadre de ce travail, une convention COGENIT -
INRIA a été signée début 1997. Cette convention prévoit une
collaboration de deux ans pour la réalisation d'un produit
cryptographique. Ce produit réalisera les fonctionnalités de
signature numérique et de chiffrement et devra pouvoir s'intégrer
dans des machines Unix (ou Linux) fonctionnant sur le réseau
Internet.
Le but est de mettre ce logiciel en accés libre et gratuit sur
un serveur ``ftp anonyme'' de l'INRIA. La société COGENIT ne
tirera de profit que des travaux d'ingénierie éventuels dérivés
de ce produit, le logiciel servira en quelque sorte de ``support
publicitaire'' et de demonstration de compétence.
Dans ce travail, le projet CODES est maître d'oeuvre et sera
impliqué dans tout ce concerne les choix de primitives
cryptographique et dans les protocoles. Intervient également le
projet ALGO pour la résolution de certain problèmes
algorithmiques notamment la génération de grands nombres premiers
pour les cryptosystèmes à clé publique. Enfin, l'action IPV6
devra aider à l'intégration du logiciel dans le monde Unix et
Internet, en particulier en prenant en compte les standards
existants et à venir.
Aujourd'hui, la partie du logiciel concernant la signature est
presque achevée. Il reste principalement à obtenir l'agrément du
SCSSI pour le dépot des sources sur un serveur ``ftp
anonyme''..
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