Projet Air
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La spécificité du projet AIR est d'être un projet à vocation
applicative dans le domaine de l'environnement. Il ne s'agit
clAirement pas de résoudre les applications concernées, mais de
définir des problèmes de recherche en traitement d'images à
partir des requêtes exprimées par les scientifiques des
différents domaines. Cela implique donc un investissement de
collaboration important. Par ailleurs les scientifiques concernés
servent également d'évaluateurs de qualités des résultats
obtenus.
Actuellement les collaborations fortes du projet concernent 5
types d'application : l'évolution de la végétation, l'hydrologie,
la gestion du littoral côtier, l'analyse des évolutions de relief
par interférométrie radar et l'étude de paramètres d'entrée pour
les modèles de pollution atmosphérique.
Ce
sujet s'effectue en collaboration avec le CNES et la société
SCOT-Conseil. Il s'agit de mettre en valeur le potentiel des
acquisitions satellites, en particulier du couplage de capteurs
haute et basse résolutions, pour l'étude de la végétation et de
son évolution. Ce travail répond à l'intérêt de la communauté
européenne pour la détermination de l'occupation des sols, la
prédiction des rendements et la détection précoce de stress
hydriques.
Cette recherche
s'effectue en collaboration avec des spécialistes en hydrologie
de l'université de Jena en Allemagne et de l'université de
Kwazulu-Natal en Afrique du Sud. Il s'agit d'utiliser les
acquisitions satellites pour déterminer et caractériser les
valeurs de différents paramètres hydrologiques utilisés par les
modèles.
Le but est de pouvoir étudier le comportement des bassins
versants à large échelle en disposant de données selon une grille
suffisamment dense. De même il est intéressant de coupler
différents modèles de sous-bassins au moyen de l'imagerie
satellitAire.
La gestion du littoral est une application
particulièrement importante pour l'environnement et qui intègre
un grand nombre de sources de données, aussi bien images que
mesures. Un système de gestion intégrée doit donc aborder, de
nombreux problèmes : modélisation, traitement d'images,
visualisation, metadata, requêtes, ...
Ce problème est abordé dans un consortium européen réunissant
des spécialistes en bases de données, modélisation, biologie
marine, ... et en collaboration avec le réseau européen RECORMAD
qui regroupe des instituts spécialistes de la mer, et dont le
partenAire français est l'IFREMER.
Ce thème de travail s'effectue principalement en
collaboration avec le groupe de travail radar du GdR ISIS et avec
le laboratoire de géotectonique de l'université Paris 6. Il
s'agit essentiellement d'enrichir l'algorithme de traitement des
interférogrammes et interférogrammes différentiels pour l'analyse
des modifications d'état du sol ou des modifications de relief.
Un groupe de travail ERCIM sur le thème
``environmental modelling'' a été créé en 1996 par A. Sydow du
GMD First. Le thème central concerne la modélisation de la
pollution atmosphérique. Notre contribution porte sur
l'utilisation potentielle de données satellitAire pour l'analyse
de la pollution et la prédiction. Ceci afin d'étudier
l'adaptabilité de modèles sur de nouveaux sites ou à de plus
larges échelles.
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